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Une histoire de Jésus et de l'évolution de la nature divine dans le monde romain.
La couverture de l’ouvrage se décompose essentiellement en trois parties.
Une première partie est l’image de jésus. L’image utilisée représente un jésus à visage humain, la volonté est de marquer le personnage par son coté le plus humain. C’est cette idée que défend la première partie du livre. L’auteur fait une recherche de l’humanité réelle de jésus dans sa culture d’origine, une origine juive.
L’image de droite symbolise le panthéon romain. Les romains au cours de leurs conquêtes ont ramené dans Rome une multitude de divinité. Et le panthéon romain est un monument qui tente de réunir toutes ces divinités en un même espace pour symboliser la pax déorum. A chaque conquête un espace est réservé pour le dieu du peuple conquis.
Mais qu’en est-il de la conquête des romains en Judée ? Où allaient-ils installer le dieu des juifs, un dieu qui n’a ni statue ni image ni aucune représentation physique. L’image proposée tente une solution. Le trou au milieu du panthéon, par lequel la lumière passe, symbolise la recherche d’une place pour le dieu des juif au coté de toutes les divinités conquises.
Le halo lumineux qui s’en dégage vient illuminer une image centrale, celle d’une statue de César. Vers la fin de l’empire, les césars ont développé une nouvelle religion en plus de toutes les autres : le culte des empereurs. Ceux-ci sont élevés par leur mérite et leur esprit combatif au titre de dieux empereurs.
La mise en parallèle de ces trois images illustre l’idée maitresse du livre. L’évolution de la religion des romains passant par la divination des césars ne serait-elle pas à l’origine de l’élévation de jésus, symbole nouveau du dieu des juifs, en divinité suprême de l’empire ?
C’est en tout cas ce que symbolise la couverture du livre…
A lire.